vendredi 16 janvier 2009

Un crime presque parfait, Axel et Jean-Baptiste

Il était neuf heures du matin quand le détective, Alexandre Ferlus, prenait son petit déjeuner au restaurant Petitora. Il lisait son journal tout en remuant son chocolat chaud. C’était une belle journée ensoleillée qui réchauffait la capitale de la France. Alexandre Ferlus était un détective connu dans tout Paris car ses énigmes étaient toujours résolues. Soudain, il entendit le téléphone sonner :
« Allô ?
- Bonjour monsieur Ferlus. Je vous appelle car un enlèvement a eu lieu hier soir, avenue Mozart. La police a besoin de vous.
- D'accord j’arrive ! s’exclama Alexandre. »
Il avala le contenu de son bol, enfila son manteau et partit en direction de l’avenue Mozart. Il pénétra dans l’appartement. C’était un magnifique studio, le lit se trouvait au fond de la pièce, à côté du bureau. Une grande lampe éclairait la salle. Le héros demanda au chef de la police :
« Quel est le nom de la victime ?
- Axel Lavoille, répondit le policier.
- Quand a-t-il était enlevé ?
- Hier soir, après 21 heures, c’est Takenori Akagi qui nous l’a dit, il l’a raccompagné hier soir. »
Le détective fouilla dans le bureau d’Axel Lavoille pour essayer de trouver un indice, il aperçut une photo sur laquelle on distinguait trois personnes.
« Qui sont ces personnes ? demanda Alexandre.
- Je ne sais pas, il faudrait aller demander à Takenori Akagi ou à Charles Dupont, un de ses collègues. »

Le détective Ferlus chercha encore quelques indices et découvrit une empreinte, il en prit un échantillon qu’il donna à la police scientifique.
« Je vais d’abord poser des questions à Takenori Akagi.
- D’accord, nous vous laissons travailler. »

Le détective Ferlus rendit visite à Takenori Akagi, il habitait au 80, rue Vaugirard.
En arrivant chez Takenori , il lui dit :
« Bonjour je suis le détective Alexandre Ferlus, je viens au sujet de l’enlèvement d’Axel Lavoille.
- Bonjour monsieur.
- J’ai quelques questions à vous poser. Que faisiez-vous la nuit dernière ?
- Je travaillais chez moi. J’espère que vous ne me suspectez pas.
- Avez-vous des preuves pour confirmer votre alibi ?
- Oui, regardez mon bureau…Vous voyez, j’ai travaillé toute la nuit.
- Je vois. Ah ! Qui sont les personnes sur cette photo ?
- Hé bien, Axel Lavoille, Charles Dupont et moi-même.
- Charles Dupont...Où habite-t-il ?
- Il vit au 34 rue de Belleville. »

Il sonna à la porte de « Charles l’étourdi », c’était son surnom.
« Bonjour, je suis le détective Alexandre Ferlus.
- Salut à vous Monsieur l’inspecteur…
- Détective je vous prie ! Bon, passons ! Je viens poser des questions à Charles Dupont.
- Entrez donc, répondit sa fiancée.
- Bonjour monsieur Ferlus, on m’a appris ce qui s’est passé…
- Pour commencer, savez-vous si Axel Lavoille a rencontré des difficultés ces derniers temps ?
- Hé bien, je sais qu’il a remplacé quelqu’un dans notre équipe.
- Ah oui ? De qui s’agit-il ?
- Guillaume Tarat.
- Bien. Que faisiez-vous la nuit de l’enlèvement ?
- J’étais en boîte de nuit.
- D’accord, au revoir.
- Bonne journée. »

Il était quatre heures de l’après midi. Alexandre Ferlus rentra chez lui, il chercha l’adresse de Guillaume Tarat. Le lendemain, il se rendit chez lui, au 74 rue de la République. Il tapa à la porte.
« Bonjour, Alexandre Ferlus. J’ai des questions à vous poser.
- Très bien mais dépêchez-vous, je dois partir en voyage à New-York.
« Bizarre, bizarre » pensa Alexandre !!

Alexandre retourna au poste de police, et demanda à un officier d'aller espionner Guillaume Tarat à New-York, puis il retourna chez lui en attendant d’avoir du nouveau.
Le lendemain, un nouvel enlèvement eut lieu. Charles Dupont avait disparu. L’as de l’enquête se rendit sur le lieu du crime. Il y trouva une carte d'identité, celle de Guillaume Tarat. Il téléphona à l'officier chargé de suivre Guillaume Tarat à New-York.
« Qu'a fait Guillaume Tarat cette nuit à New-York ?
- Rien. Je l'ai espionné jusque 22 heures et j'ai repris à 6 heures ce matin.
- C'est donc impossible qu'il ait fait l'aller-retour...
- C'est évident, le vol dure entre dix heures et douze heures.
- Mais j'ai trouvé sa carte d'identité... Mystère et boule de gomme !
- Je vous laisse faire et je continue de l'espionner.
- D'accord. Au revoir. »

Alexandre ne comprenait plus rien, la carte d'identité trouvée chez Charles Dupont le laissait perplexe... Guillaume Tarat était à New-York... Alexandre se rendit au poste et demanda de surveiller Takenori Akagi puis il se rendit chez lui.

« Bonjour, Monsieur Akagi.
- Bonjour.
- Je vous avais dit que l'on se reverrait bientôt.
- C’est exact !
- Que faisiez-vous la nuit dernière ?
- J'étais à la bibliothèque.
- D'accord, il vous faudra nous le prouver. Merci pour tout. Au revoir. »

Il retourna chez lui et attendit le lendemain. Au petit matin, on sonna à sa porte.
- Bonjour, monsieur Ferlus.
- Bonjour, répondit Alexandre à peine réveillé.
- Nous avons trouvé le coupable !
- Quoi ! cria Alexandre.
- Oui. C'est Guillaume Tarat ! répondirent en chœur les policiers.
- Comment le savez-vous ?
- On l'a surpris hier soir, il essayait de capturer Takenori. Vous avez bien fait de nous dire de le surveiller ! »

Le détective les suivit au poste. Il regarda autour de lui et vit alors trois personnes en garde à vue. Il aperçut Guillaume Tarat. Il avoua avoir agi de la sorte pour se venger. Il ne supportait pas l’idée de ne plus appartenir à leur équipe. Le détective regarda l’autre personne qui lui ressemblait énormément et puis le troisième homme. C'était en fait le frère jumeau de Tarat, Daniel Tarat et celui qui aida Guillaume Tarat à capturer les victimes. Trois jours plus tard, dans tout le pays, on acclamait l’équipe qui avait trouvé les coupables. Malheureusement les victimes ne furent pas retrouvées. Un pêcheur, cinq ans plus tard, sortit de la Seine un crâne qui fut identifié, c’était celui de Charles Dupont. Le corps d’Axel Lavoille fut retrouvé peu après au même endroit.

Aucun commentaire: